La chance de se repentir pour les non-élus

Table of Contents

1. Introduction
2. La controverse entourant le chapitre de Romains 9
3. Les questions des auditeurs sur Romains 9
4. L'importance du chapitre Romains 9 dans la vie de l'auteur
5. La souveraineté de Dieu et le salut des pécheurs
6. L'opinion erronée du calvinisme hyper
7. L'invitation de Dieu à tous les êtres humains
8. La compatibilité de la souveraineté de Dieu et de la responsabilité morale de l'homme
9. La persévérance de Dieu dans l'invitation à être sauvé
10. Les conséquences finales de la souveraineté de Dieu et de la responsabilité de l'homme

🤔 La controverse entourant le chapitre de Romains 9

Dans le monde de la théologie chrétienne, il y a peu de chapitres bibliques aussi controversés que Romains 9. Ce chapitre, en particulier le verset 22, suscite un grand nombre de questions parmi les lecteurs et les auditeurs. Un grand nombre de ces questions sont envoyées par e-mail à l'auteur, témoignant de l'intérêt et des interrogations suscités par Romains 9. Dans ce chapitre, l'apôtre Paul aborde la question de l'élection divine et soulève des questions sur le sort des non-élus et leur chance de se repentir.

📜 Les questions des auditeurs sur Romains 9

Parmi toutes les questions qui affluent dans la boîte de réception, il y en a une en particulier qui représente le cœur des interrogations des auditeurs. Une personne du nom de Leslie pose la question suivante : "Le chapitre Romains 9, et plus précisément le verset 22, semble suggérer que ceux qui ne sont pas élus n'ont même pas la chance de se repentir, car ils sont destinés à la destruction. Est-ce vrai ? Beaucoup de gens sont-ils créés sans aucune chance d'être sauvés ?"

Cette question est très pertinente et mérite une réponse approfondie. Elle touche à la question de la souveraineté de Dieu dans le salut des pécheurs et à la responsabilité de l'homme dans sa réponse à l'invitation de Dieu. Pour y répondre, il est nécessaire de comprendre les vérités bibliques fondamentales qui sous-tendent cette question complexe.

🏹 L'invitation de Dieu à tous les êtres humains

Avant de plonger dans l'explication de Romains 9 et de ses implications théologiques, il est important de souligner que l'invitation de Dieu à être sauvé s'adresse à tous les êtres humains. Que ce soit à travers la révélation naturelle dans la création ou par le message de l'Évangile, Dieu lance une invitation réelle et sincère à tous ceux qui écoutent. Cette invitation n'est pas réservée à quelques élus, mais s'adresse à tous, sans exception.

Dans les Écritures, nous trouvons des passages clairs qui témoignent de cette invitation universelle de Dieu. Par exemple, Ésaïe 55:1 déclare : "Vous tous qui avez soif, venez aux eaux, même celui qui n'a pas d'argent ; venez, achetez et mangez, venez, achetez du vin et du lait sans argent et sans rien payer." Cet appel s'adresse à tous ceux qui ont soif, sans distinction de statut social, de mérite ou de prédestination. Dans l'Évangile de Jean, Jésus lui-même invite tous ceux qui ont besoin de lui en disant : "Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos" (Matthieu 11:28).

⚖️ La compatibilité de la souveraineté de Dieu et de la responsabilité morale de l'homme

La question soulevée par Leslie soulève un dilemme apparent entre la souveraineté de Dieu dans le salut et la responsabilité morale de l'homme. Si Dieu est souverain et choisit ceux qui seront sauvés, comment cela s'articule-t-il avec la responsabilité de l'homme de se repentir et de croire en lui ?

La réponse se trouve dans la vérité que la souveraineté de Dieu et la responsabilité morale de l'homme ne sont pas contradictoires. Être souverain signifie que Dieu a le pouvoir ultime et décisif sur toutes choses, y compris sur ceux qui viennent à la foi. Cependant, cela ne signifie pas que l'homme est privé de sa responsabilité morale.

Dans les Écritures, nous voyons que l'homme est responsable de sa réponse à l'invitation de Dieu. Il est appelé à se repentir et à croire en l'Évangile (Marc 1:15). Le rejet de la grâce de Dieu et le refus de croire en Jésus-Christ sont considérés comme des péchés et entraînent la condamnation (Jean 3:18). Les individus ont une véritable liberté de choix, mais leur choix est toujours influencé par leur nature pécheresse et rebelle.

L'apparente tension entre la souveraineté de Dieu et la responsabilité morale de l'homme peut être résolue en reconnaissant que la morale de l'homme n'est pas anéantie par la souveraineté de Dieu. Au contraire, la souveraineté de Dieu gouverne tous les aspects de la vie, y compris le choix de l'homme de croire ou non.

📣 La persévérance de Dieu dans l'invitation à être sauvé

Une autre dimension importante à prendre en compte est la persévérance de Dieu dans son invitation à être sauvé. Dieu ne cesse pas d'inviter et de poursuivre les êtres humains, même s'ils choisissent initialement de le rejeter. Sa grâce et son amour sont patients et persévérants, donnant à chacun une chance de se repentir et de croire.

Il est vrai que certaines personnes, celles que l'on appelle les "vases de colère", sont destinées à la destruction en raison de leur endurcissement contre Dieu. Cependant, cette destinée n'est pas déterminée par une absence de chance ou par une prédestination inéluctable. Elle est plutôt le résultat du péché et de la rébellion contre Dieu.

Cela signifie que personne n'est créé avec "zéro chance" d'être sauvé. Chaque personne est confrontée à des invitations constantes à se repentir et à croire en Dieu. Ceux qui répondent humblement et reçoivent la grâce de Dieu le font parce que Dieu a permis et habilité cette réponse. Ceux qui refusent de croire le font en raison de leur préférence pour autre chose que Dieu.

🌈 Les conséquences finales de la souveraineté de Dieu et de la responsabilité de l'homme

En conclusion, il est important de souligner que personne ne se retrouve en enfer par pure injustice ou ignorance. La responsabilité morale de l'homme demeure, car nous sommes tous appelés à nous repentir et à croire en Dieu. Personne n'est jugé ou condamné pour ne pas avoir connu, cru ou obéi à une réalité à laquelle il n'avait pas accès. La perdition et le jugement sont le résultat du péché et de la rébellion contre la révélation que nous avons reçue.

Il n'y aura personne d'innocent en enfer, mais il y aura seulement des pécheurs pardonnés au ciel. L'invitation de Dieu à être sauvé est réelle et sincère pour chaque être humain. La souveraineté de Dieu et la responsabilité de l'homme ne se contredisent pas, mais s'harmonisent dans le dessein divin de salut.

🔍 Ressources:

• Ésaïe 55:1
• Matthieu 11:28
• Marc 1:15
• Jean 3:18